Hammer Series, show devant
Le Limbourg néerlandais est le théâtre ces prochains jours d’un nouveau concept de courses par équipes.
- Publié le 01-06-2018 à 06h38
- Mis à jour le 02-06-2018 à 16h42
Le Limbourg néerlandais est le théâtre ces prochains jours d’un nouveau concept de courses par équipes. Ces trois prochains jours, le Limbourg néerlandais sera le théâtre de la deuxième manche des Hammer Series. Un nouveau concept d’épreuves cyclistes qui a déjà connu un premier volet (un troisième est prévu à Zagreb à l’automne et il existe aussi une version sur piste à Hong Kong), cette saison, à Stavanger en Norvège, la semaine dernière où les Australiens de Michelton-Scott ont tout raflé. Car dans ces Hammer series, ne parlez pas de vainqueurs individuels, des différentes étapes ou du classement général, mais bien de formations gagnantes.
Qui organise ?
C’est le collectif d’équipes Velon, qui réunit dix formations du WorldTour (dont Lotto Soudal et Quick Step), auxquelles s’ajoutent les huit autres WorldTour et autant d’équipes procontinentales (dont aucune des quatre belges) qui est à la base de cette organisation. Velon existe depuis 2014 et a été créé par des équipes qui veulent ainsi modifier le modèle économique du cyclisme et devenir un contre-pouvoir face à l’UCI et aux grands organisateurs, ASO en premier lieu. Ces groupes sportifs, généralement mis à l’écart du gâteau des droits télé et des sponsors des épreuves, organisent donc directement des courses. L’ambition ultime d’un certain nombre d’entre elles pourrait être de créer une ligue fermée.
Sur quelles bases ?
Ces Hammer series (catégorie 2.1) sont donc trois compétitions (Stavanger, Limbourg et Zagreb) elles-mêmes réparties en trois courtes (deux heures maximum, courues souvent en soirée) manches sur autant de jours : une course de côtes, une épreuve de sprint et une poursuite par équipes.
Depuis quand ?
C’est l’an dernier que la première édition des Hammer series a eu lieu. Le Limbourg néerlandais avait été déjà le théâtre de ces débuts enlevés par l’équipe Sky après que Movistar (côtes), Trek (sprint) et Sunweb (chrono) eurent remporté les trois différentes étapes.
Comment ça marche ?
Durant les deux premiers jours, les équipes de sept coureurs maximum vont engranger des points qui établiront un classement général, lequel servira pour établir l’ordre de départ de la dernière course, dimanche. Ce vendredi, 11 tours de 7 km avec, à chaque fois deux côtes, sont à couvrir autour de Vaals. Des points sont attribués tous les tours aux dix premiers, ils sont même parfois doublés.
Place aux sprinters samedi avec huit tours d’un circuit plat de 12 km au programme à Sittard où la dernière étape aura également lieu dimanche. Sur trois tours cette fois, selon une formule de course-poursuite par équipes avec handicap. L’équipe ayant marqué le plus de points les deux premiers jours partant la première, suivie par les autres formations qui se seront élancées à intervalle selon leur place au classement. La formation gagnante est celle dont quatre coureurs franchiront les premiers la ligne d’arrivée.
Qui participe ?
Seize équipes (douze WorldTour, dont les deux Belges, et quatre procontinentales) sont engagées. Malgré la concurrence du Tour de Luxembourg, des Boucles de la Mayenne, de la Flèche de Heist et du Dauphiné, la liste des partants recense de grands noms.
Notamment ceux de Belges Greg Van Avermaet, Philippe Gilbert et Tim Wellens. Ils sont, avec Tom Dumoulin, le héros local, de retour du Giro, les principales têtes d’affiche.